法语版话剧剧本
演员: 旁白( ) 爸爸( ) 后母( ) 海伦( ) 珍妮( ) 王子( )爱丽丝( ) 士兵甲( ) 士兵乙( ) 仙女( )
道具要求:衣服(公主裙、王子装) 高跟鞋一对 水果若干 电话两部 闹钟一个
第一场
旁白:很久很久以前,有一个可爱的姑娘,她的名字叫爱莉斯,她的妈妈死了,她的爸爸很爱她。
爸爸(出场、手捧礼物):亲爱的女儿,这个礼物是给你的,你喜欢它吗?
爱莉斯(做惊喜状):噢!谢谢你,爸爸!
爸爸:我亲爱的女儿,我愿你永远快乐!
爱莉斯:不过亲爱的爸爸,我肚子有些饿了。
爸爸:我很抱歉,我马上给你做饭
爸爸退场。爱丽丝退场。
旁白:可是一天她的父亲又找了一个新妈妈,看,她的后母和她的新姐姐们来了。
后母带领两个女孩出场。
后母:海伦,珍妮,看,多么漂亮的房子啊!
海伦:对,还有许多水果,苹果啊,香蕉啊,芒果啊,还有荔枝!喔!我爱死它们了!
珍妮(指向一堆衣物):妈妈,你看,还有漂亮的衣服,我喜欢这个!!
爱莉斯(出场):噢,不行,那是我的!那是爸爸买给我的新衣服!
珍妮:你是哪个?妈妈,她是哪个???
后母:她是你们的妹妹,没事,爱莉斯,去,快去打扫屋子给我们做饭!
爱莉斯:为什么啊?我不是你们的仆人呀!
后母:但是从现在起,你就是我们的仆人了!!
爱丽丝委屈的退场。
旁白:从那以后,爱莉斯就变成了她们的仆人,她从早到晚的干活,她没有屋子住,她没有好东西吃,也没有衣服可穿,她越来越脏,所以周围的人都叫她灰姑娘。
第二场
敲门声响起。
后母:哪个啊?
士兵:是我,我是来自王宫的士兵,早上好,女士!这是给你和你女儿的。
后母:是什么啊?珍妮!海伦!好消息!王宫将会有个盛大的舞会,王子要从姑娘们里面选一位做他的王妃!
珍妮和海伦;哇噻!我将会是王妃!
后母:女儿们,快点!你们一定要穿上你们最最漂亮的衣服,打扮的漂亮点!
珍妮和海伦下场、打扮。
爱莉斯:妈妈,我也很想去!
后母:就你?看看你自己,这么脏这么丑! 女儿们,准备好了么?我们快走!
后母和姐姐们退场。
爱莉斯(哭泣):噢,我真的很想去,我该怎么办才好?
仙女出场
仙女:可怜的小姑娘,让我来帮助你! (给爱丽丝去掉围裙、套上衣物)爱莉斯,去舞会跳舞吧,不过要记住,你必须得在十二点钟前回来,否则一切将会变回原样。
爱莉斯:谢谢你仙女姐姐!
仙女:当心点,别忘记时间!
爱莉斯:噢,我不会忘记的!
爱丽丝退场。仙女退场。
第三场
国王:女士们,先生们,欢迎参加这次的王宫舞会,我是你们的国王。今晚,我们的王子将会选出一位最漂亮最善良的女孩成为他的王妃,现在,年轻的女孩们,请来到中央起舞吧。
若干名女士、先生出场。起舞
国王:怎么样,你喜欢哪个女孩?
王子:不,一个都不喜欢。
灰姑娘出场
国王:哇!看那个女孩,她好漂亮!
王子:美丽的姑娘,我可以请你跳舞吗?
爱莉斯:噢,是的,我愿意。
爱丽丝、王子起舞。
十二点钟钟响
爱莉斯:噢,天哪,是时候该回去了,我必须得走!
爱丽丝慌忙退场。掉落水晶鞋。
王子:等等!等等!你叫什么?
王子捡起水晶鞋。
王子(凝视水晶鞋):我一定要找到你!我的士兵呢?!
士兵甲、乙:在!
王子:把这只鞋子拿到每家每户,你们必须要找到这个女孩!
士兵甲、乙:是的!遵命!
第四场
后母:有什么事吗?官大爷?
士兵甲:尊敬的女士,你们家有年轻的小姐吗?
士兵乙:一位可爱的姑娘在舞会上掉了她的鞋子,王子想找到她和她结婚。
海伦:让我试让我试!这只鞋子是我的!
海伦试鞋。
士兵甲:哦,对不起,鞋子太小了,不是你的鞋
珍妮:是我的是我的,让我来试试!
士兵乙:哦它不是你的,它太大了。
后母:嗨!也许是我的呢!让我试试撒!
士兵乙:哦,我的老天!它不可能是你的。你家还有其他的小姐吗?
爱丽丝出场。
爱莉斯:你好,先生,我可以试一试吗?
后母:你?滚!
海伦:看看你自己!
珍妮:又丑又脏!
士兵甲:不,女士们,让她试试。过来,小姐,请穿上它。
爱莉斯:谢谢!
士兵甲、乙合:太完美了,它就是你的!
士兵甲(掏出电话、打电话): 5535240
王子(在角落出场、打电话):你好!我是王子
士兵甲:殿下,好消息,我们找到了这位漂亮的女孩了!
王子:真的?真的是太好了!我会在第一时间内赶到!
王子赶到。
王子:噢,我最爱的姑娘,我爱你!和我一起离开这,做我的妻子,你愿意吗?
爱莉斯:噢,我愿意!
后母和姐姐们:为什么会这样?
旁白:这就是故事的结局,爱莉斯最终找到了她的幸福,爱莉斯和王子从此幸福的生活在一起.
Acteurs: voix () père () belle-mère () Helen (en) Jennifer () Prince () Alice () Un soldat () soldats B () fée ()
Accessoires: les vêtements (robe de princesse, équipé Prince) une paire de hauts talons fruits numéro de téléphone d'un réveil deux
La première
En plus: Il ya de nombreuses années, il y avait une belle fille, son nom est l'amour Lisi, sa mère est morte, son père l'aimait.
Père (joué, la tenue d'un don): Ma chère fille, il s'agit d'un cadeau pour vous, ne vous plaît?
Lisi amour (ce que l'agréable surprise): Oh! Merci, papa!
Papa: Ma chère fille, je voudrais vous heureux pour toujours!
Lisi amour: Cher Papa, cependant, j'ai quelques ventres affamés.
Papa: Je suis désolé, je vais vous donner de cuisson
Papa sur. Alice sortie.
Narration: Mais un jour son père à trouver une nouvelle mère, sa nouvelle belle-mère et ses soeurs sont arrivés.
Conire la belle-mère de deux filles.
Belle-mère: Helen, Jenny, de voir comment la belle maison ah!
Hélène: Oui, il ya beaucoup de fruits, pommes, ah, ah banane, mangue, ah, il litchi! Oh! Je l'amour qu'ils avaient!
Jennifer (point d'une pile de vêtements): Maman, tu vois, il ya des beaux vêtements, I love this! !
Love Lisi (out): Oh, non, qui a été mon! Il m'a été donné par mon père à acheter de nouveaux vêtements!
Jennifer: Quels-vous? Sa mère, elle est quoi? ? ?
Belle-mère: elle est votre sœur, tout droit, l'amour de Lisi, allez nettoyer la maison, la cuisine pour nous!
Lisi amour: ah Pourquoi? Je ne suis pas votre serviteur vous!
Belle-mère: A partir de maintenant, toutefois, vous êtes nos fonctionnaires ont! !
Alice de la victime.
Narration: Depuis lors, Lisi amour devient un serviteur entre eux, elle travaille matin au soir, elle n'a pas vivre dans la maison, elle n'a pas eu de bonnes choses à manger et pas de vêtements à porter, elle a de plus en plus sale, de sorte Les gens autour d'elle appel à Cendrillon.
La deuxième
Enten une frappe à la porte.
Belle-mère: Qu'est-ce-ah?
Les soldats: Oui, je viens de soldats Royal Palace, Bonjour, mesdames! C'est pour vous et votre fille.
Belle-mère: Qu'est-ce-ah? Jenny! Helen! Bonne Nouvelle! Palace aura un grand bal, le prince des filles de l'intérieur de son élection à faire une princesse!
Jenny et Helen; thiophène wow! Je serai la princesse!
Belle-mère: Filles, vite! Vous devez porter vos plus beaux vêtements, beau point de la robe!
Jenny et Helen se retrouvent.
Lisi amour: Maman, je veux aller!
Belle-mère: vous? Jetez un coup d'oeil à vous, aussi sale si moche! Les filles, vous prêt? Nous rapide!
Belle-mère et les soeurs.
Love Lisi (pleurs): Oh, j'ai vraiment envie d'aller, comment dois-je faire?
Apparence plus jeune
Fairy: la pauvre fille, laissez-moi vous aider! (Alice de supprimer l'aire de trafic, mettre sur les vêtements) Lisi amour de la danse danse, mais nous devons nous rappeler que vous avez à faire dans le dos avant douze heures, ou tout autre retour à l'original.
Lisi amour: jeune sœur, je vous remercie!
Fairy: Attention, n'oubliez pas le temps!
Lisi amour: Oh, je n'oublierai jamais!
Alice sortie. Jeune sortie.
Troisième
Roi: Mesdames et Messieurs, bienvenue à prendre part dans le palais royal de la balle, je suis votre roi. Ce soir, nous allons élire un prince de la plus belle de la nature plus de cœur jeune fille de sa princesse, maintenant, les jeunes filles, il est arrivé à la centrale de danse.
Un certain nombre de Président, M. apparence. Danse
Roi: comment nature, qui comme vous les filles?
Prince: Non, pas comme un.
Cendrillon à
King: wow! Rechercher à la jeune fille, son très bon!
Prince: belle fille, je peux vous danser?
Lisi amour: Oh, oui, je voudrais.
Alice, Prince danse.
12:00 cloche sonnera
Lisi amour: Oh, mon Dieu, c'est le moment de revenir en arrière, je dois aller!
Alice sortie hâtive. Slipper automne.
Prince: et ainsi de suite! Et ainsi de suite! Qu'est-ce que vous appelez?
Prince Slipper ramasser.
Prince (le regard de Vénus): j'ai de vous retrouver! Mon soldats? !
Les soldats A, B:!
Prince: chaussures uniquement pour obtenir tous les ménages, vous devez trouver la fille!
Les soldats A, B: Oui! Oui!
Quatrième
Belle-mère: Puis-je vous aider? Officiel oncle?
Un soldat: Monsieur le Président, vous avez une jeune famille de Mlle il?
Les soldats B: Une belle fille à la balle au large de ses chaussures, voudrait à la recherche de son prince et son mariage.
Helen: Permettez-moi, laissez-moi essayer! C'est ma chaussure!
Helen paire de chaussures.
Un soldat: Oh, excusez-moi, les chaussures sont trop petites, pas vos chaussures
Jennifer: Oui, ma ma, permettez-moi d'essayer!
Les soldats B: Oh, ce n'est pas toi aussi.
Belle-mère: Hé! Il est peut-être ma! Je vais essayer de vous laisser aller!
Les soldats B: Oh, mon Dieu! Il est impossible pour vous. Votre maison, il ya d'autres Miss-il?
Alice par.
Lisi amour: Bonjour, Monsieur le Président, je peux essayer?
Belle-mère: Vous? Roll!
Helen: Regardez vos propres!
Jennifer: Vous Chouyou sale!
Un soldat: Non, Mesdames, laissez-lui essayer. Plus, Mademoiselle, s'il vous plaît mettre sur elle.
Lisi amour: Je vous remercie!
Les soldats A et B ensemble: un parfait, il est à vous!
Un soldat (sur appel): 5.535.240
Prince (à l'angle de la scène, un coup de téléphone): Bonjour! Je suis un prince
Un soldat: Son Altesse Royale, la bonne nouvelle, nous avons trouvé les filles ont assez!
Prince: vraiment? Really good! Je vais être la première fois arrivés!
Prince est arrivé.
Prince: Oh, I love la fille Je t'aime! Rejoignez-moi d'en sortir, si ma femme, ne vous l'aimez?
Lisi amour: Oh, je voudrais!
Belle-mère et les soeurs: Pourquoi est-ce?
En plus: Ceci est la fin de l'histoire, l'amour Liz, elle a finalement trouvé le bonheur, d'amour et de Lisi Prince heureux de vivre ensemble.
❷ 求简短法语小话剧剧本
要多久的? 在法国 Molière 是最出名的话剧家 我以前在法国读初中的时候 老师带我们看过2场 他写话剧 很好笑 也很讽刺 它们分别是 le malade imaginaire 和 L'Avare 如果太长 你们可以选比较精彩的部分进行表演
❸ 法语经典话剧剧本
茶花女、巴黎圣母院、悲惨世界、太阳王
❹ 大家推荐几部法国的剧本,我们法语戏剧节演出用~
En attendant Godot - Samuel Beckett 我就演过这个 挺有意思 而且是新时代剧本的典范
要有点思想深度的话
Molière 老大写的 都不错内 比如说容 Tartufe ; bourgeois gentilhomme; 都是喜剧 不过都在字面下批判社会的不公 和人性的污点
还有一个 我自己比较喜欢的: Antigone - Jean Anouilh 非常棒! 很有特点 也很惹人深思
❺ 法语话剧剧本 麦琪的礼物 谁能帮个忙波 快点哦 谢谢
小说内容简介
为了给丈夫买一条白金表链作为圣诞礼物,妻子卖掉了一头秀发。而丈夫出于同样的目的,卖掉了祖传金表给妻子买了一套发梳。尽管彼此的礼物都失去了使用价值,但他们从中获得比情感更重要的东西——爱,却是无价的。
编辑本段小说全文
1块8毛7,就这么些钱,其中六毛是一分一分的铜板,一个子儿一个子儿在杂货店老板、菜贩子和肉店老板那儿硬赖来的,每次闹得脸发臊,深感这种掂斤播两的交易实在丢人现眼。德拉反复数了三次,还是一元八角七,而第二天就是圣诞节了。 除了扑倒在那破旧的小睡椅上哭嚎之外,显然别无他途。 德拉这样做了,可精神上的感慨油然而生,生活就是哭泣、抽噎和微笑,尤以抽噎占统治地位。 当这位家庭主妇逐渐平静下来之际,让我们看看这个家吧。一套带家具的公寓房子,每周房租八美元。尽管难以用笔墨形容,可它真真够得上乞丐帮这个词儿。 楼下的门道里有个信箱,可从来没有装过信,还有一个电钮,也从没有人的手指按响过电铃。而且,那儿还有一张名片,上写着“杰姆斯·狄林汉·杨先生”。 “迪林厄姆”这个名号是主人先前春风得意之际,一时兴起加上去的,那时候他每星期挣三十美元。现在,他的收入缩减到二十美元,“迪林厄姆”的字母也显得模糊不清,似乎它们正严肃地思忖着是否缩写成谦逊而又讲求实际的字母D。不过,每当杰姆斯·狄林汉·杨先生,回家上楼,走进楼上的房间时,杰姆斯·狄林汉·杨太太,就是刚介绍给诸位的德拉,总是把他称作“吉姆”,而且热烈地拥抱他。那当然是再好不过的了。 德拉哭完之后,往面颊上抹了抹粉,她站在窗前,痴痴地瞅着灰蒙蒙的后院里一只灰白色的猫正行走在灰白色的篱笆上。明天就是圣诞节,她只有一元八角七给吉姆买一份礼物。她花去好几个月的时间,用了最大的努力一分一分地攒积下来,才得了这样一个结果。一周二十美元实在经不起花,支出大于预算,总是如此。只有一元八角七给吉姆买礼物,她的吉姆啊。她花费了多少幸福的时日筹划着要送他一件可心的礼物,一件精致、珍奇、贵重的礼物——至少应有点儿配得上吉姆所有的东西才成啊。 房间的两扇窗子之间有一面壁镜。也许你见过每周房租八美元的公寓壁镜吧。一个非常瘦小而灵巧的人,从观察自己在一连串的纵条影象中,可能会对自己的容貌得到一个大致精确的概念。德拉身材苗条,已精通了这门子艺术。 突然,她从窗口旋风般地转过身来,站在壁镜前面。她两眼晶莹透亮,但二十秒钟之内她的面色失去了光彩。她急速地拆散头发,使之完全泼散开来。 现在,詹姆斯·迪林厄姆·杨夫妇俩各有一件特别引以自豪的东西。一件是吉姆的金表,是他祖父传给父亲,父亲又传给他的传家宝;另一件则是德拉的秀发。如果示巴女王①也住在天井对面的公寓里,总有一天德拉会把头发披散下来,露出窗外晾干,使那女王的珍珠宝贝黯然失色;如果地下室堆满金银财宝、所罗门王又是守门人的话,每当吉姆路过那儿,准会摸出金表,好让那所罗门王忌妒得吹胡子瞪眼睛。 此时此刻,德拉的秀发泼撒在她的周围,微波起伏,闪耀光芒,有如那褐色的瀑布。她的美发长及膝下,仿佛是她的一件长袍。接着,她又神经质地赶紧把头发梳好。踌躇了一分钟,一动不动地立在那儿,破旧的红地毯上溅落了一、两滴眼泪。 她穿上那件褐色的旧外衣,戴上褐色的旧帽子,眼睛里残留着晶莹的泪花,裙子一摆,便飘出房门,下楼来到街上。 她走到一块招牌前停下来,上写着:“索弗罗妮夫人——专营各式头发”。德拉奔上楼梯,气喘吁吁地定了定神。那位夫人身躯肥大,过于苍白,冷若冰霜,同“索弗罗妮”的雅号简直牛头不对马嘴。 “你要买我的头发吗?”德拉问。 “我买头发,”夫人说。“揭掉帽子,让我看看发样。” 那褐色的瀑布泼撒了下来。 “二十美元,”夫人一边说,一边内行似地抓起头发。 “快给我钱,”德拉说。 呵,接着而至的两个小时犹如长了翅膀,愉快地飞掠而过。请不用理会这胡诌的比喻。她正在彻底搜寻各家店铺,为吉姆买礼物。 她终于找到了,那准是专为吉姆特制的,决非为别人。她找遍了各家商店,哪儿也没有这样的东西,一条朴素的白金表链,镂刻着花纹。正如一切优质东西那样,它只以货色论长短,不以装潢来炫耀。而且它正配得上那只金表。她一见这条表链,就知道一定属于吉姆所有。它就像吉姆本人,文静而有价值——这一形容对两者都恰如其份。她花去二十一美元买下了,匆匆赶回家,只剩下八角七分钱。金表匹配这条链子,无论在任何场合,吉姆都可以毫无愧色地看时间了。 尽管这只表华丽珍贵,因为用的是旧皮带取代表链,他有时只偷偷地瞥上一眼。 德拉回家之后,她的狂喜有点儿变得审慎和理智了。她找出烫发铁钳,点燃煤气,着手修补因爱情加慷慨所造成的破坏,这永远是件极其艰巨的任务,亲爱的朋友们——简直是件了不起的任务呵。 不出四十分钟,她的头上布满了紧贴头皮的一绺绺小卷发,使她活像个逃学的小男孩。她在镜子里老盯着自己瞧,小心地、苛刻地照来照去。 “假如吉姆看我一眼不把我宰掉的话,”她自言自语,“他定会说我像个科尼岛上合唱队的卖唱姑娘。但是我能怎么办呢——唉,只有一元八角七,我能干什么呢?” 七点钟,她煮好了咖啡,把煎锅置于热炉上,随时都可做肉排。 吉姆一贯准时回家。德拉将表链对叠握在手心,坐在离他一贯进门最近的桌子角上。接着,她听见下面楼梯上响起了他的脚步声,她紧张得脸色失去了一会儿血色。她习惯于为了最简单的日常事物而默默祈祷,此刻,她悄声道:“求求上帝,让他觉得我还是漂亮的吧。” 门开了,吉姆步入,随手关上了门。他显得瘦削而又非常严肃。可怜的人儿,他才二十二岁,就挑起了家庭重担!他需要买件新大衣,连手套也没有呀。 吉姆站在屋里的门口边,纹丝不动地好像猎犬嗅到了鹌鹑的气味似的。他的两眼固定在德拉身上,其神情使她无法理解,令她毛骨悚然。既不是愤怒,也不是惊讶,又不是不满,更不是嫌恶,根本不是她所预料的任何一种神情。他仅仅是面带这种神情死死地盯着德拉。 德拉一扭腰,从桌上跳了下来,向他走过去。 “吉姆,亲爱的,”她喊道,“别那样盯着我。我把头发剪掉卖了,因为不送你一件礼物,我无法过圣诞节。头发会再长起来——你不会介意,是吗?我非这么做不可。我的头发长得快极了。说‘恭贺圣诞’吧!吉姆,让我们快快乐乐的。你肯定猜不着我给你买了一件多么好的——多么美丽精致的礼物啊!” “你已经把头发剪掉了?”吉姆吃力地问道,似乎他绞尽脑汁也没弄明白这明摆着的事实。 “剪掉卖了,”德拉说。“不管怎么说,你不也同样喜欢我吗?没了长发,我还是我嘛,对吗?” 吉姆古怪地四下望望这房间。 “你说你的头发没有了吗?”他差不多是白痴似地问道。 “别找啦,”德拉说。“告诉你,我已经卖了——卖掉了,没有啦。这是圣诞前夜,好人儿。好好待我,这是为了你呀。也许我的头发数得清,”突然她特别温柔地接下去,“可谁也数不清我对你的恩爱啊。我做肉排吗,吉姆?” 吉姆好像从恍惚之中醒来,把德拉紧紧地搂在怀里。现在,别着急,先让我们花个十秒钟从另一角度审慎地思索一下某些无关紧要的事。房租每周八美元,或者一百万美元——那有什么差别呢?数学家或才子会给你错误的答案。麦琪②带来了宝贵的礼物,但就是缺少了那件东西。这句晦涩的话,下文将有所交待。 吉姆从大衣口袋里掏出一个小包,扔在桌上。 “别对我产生误会,德尔,”他说道,“无论剪发、修面,还是洗头,我以为世上没有什么东西能减低一点点对我妻子的爱情。不过,你只要打开那包东西,就会明白刚才为什么使我楞头楞脑了。” 白皙的手指灵巧地解开绳子,打开纸包。紧接着是欣喜若狂的尖叫,哎呀!突然变成了女性神经质的泪水和哭泣,急需男主人千方百计的慰藉。 还是因为摆在桌上的梳子——全套梳子,包括两鬓用的,后面的,样样俱全。那是很久以前德拉在百老汇的一个橱窗里见过并羡慕得要死的东西。这些美妙的发梳,纯玳瑁做的,边上镶着珠宝——其色彩正好同她失去的美发相匹配。她明白,这套梳子实在太昂贵,对此,她仅仅是羡慕渴望,但从未想到过据为己有。现在,这一切居然属于她了,可惜那有资格佩戴这垂涎已久的装饰品的美丽长发已无影无踪了。 不过,她依然把发梳搂在胸前,过了好一阵子才抬起泪水迷蒙的双眼,微笑着说:“我的头发长得飞快,吉姆!” 随后,德拉活像一只被烫伤的小猫跳了起来,叫道,“喔!喔!” 吉姆还没有瞧见他的美丽的礼物哩。她急不可耐地把手掌摊开,伸到他面前,那没有知觉的贵重金属似乎闪现着她的欢快和热忱。 “漂亮吗,吉姆?我搜遍了全城才找到了它。现在,你每天可以看一百次时间了。把表给我,我要看看它配在表上的样子。” 吉姆非但不按她的吩咐行事,反而倒在睡椅上,两手枕在头下,微微发笑。 “德尔,”他说,“让我们把圣诞礼物放在一边,保存一会儿吧。它们实在太好了,目前尚不宜用。我卖掉金表,换钱为你买了发梳。现在,你做肉排吧。” 正如诸位所知,麦琪是聪明人,聪明绝顶的人,他们把礼物带来送给出生在马槽里的耶稣。他们发明送圣诞礼物这玩艺儿。由于他们是聪明人,毫无疑问,他们的礼物也是聪明的礼物,如果碰上两样东西完全一样,可能还具有交换的权利。在这儿,我已经笨拙地给你们介绍了住公寓套间的两个傻孩子不足为奇的平淡故事,他们极不明智地为了对方而牺牲了他们家最最宝贵的东西。不过,让我们对现今的聪明人说最后一句话,在一切馈赠礼品的人当中,那两个人是最聪明的。在一切馈赠又接收礼品的人当中,像他们两个这样的人也是最聪明的。无论在任何地方,他们都是最聪明的人。 他们就是麦琪。. ①示巴女王(QueeenofSheba):基督教《圣经》中朝觐所罗门王,以测其智慧的示巴女王,她以美貌著称。 ②麦琪(Magi,单数为Magus):指圣婴基督出生时来自东方送礼的三贤人,载于圣经马太福音第二章第一节和第七至第十三节
❻ 急求法语话剧剧本~!Merci^_^
网络文库里有个 Dom juan
楼主可以去搜索一下
搜索法国剧本应该就可以了
下载不用分的额 我下载啦
给你前面一部分看看 我可不懂法语的...呵呵
ACTE I
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SCNE PREMIERE - SGANARELLE, GUSMAN.
SGANARELLE tenant une Tabatiere.
Quoy que puisse dire Aristote, et toute la Philosophie,
il n'est rien d'gal au Tabac, c'est la passion des honnestes
gens ; et qui vit sans Tabac, n'est pas digne de vivre ; non
seulement il rjoit, et purge les cerveaux humains ; mais
encore il instruit les ames la vertu, et l'on apprend avec
luy devenir honneste homme. Ne voyez-vous pas bien
ds qu'on en prend, de quelle maniere obligeante on en use
avec tout le monde, et comme on est ravy d'en donner,
droit et gauche, par tout o l'on se trouve ? On n'attend
pas mesme qu'on en demande, et l'on court au devant
sohait des gens : tant il est vray, que le Tabac inspire des
sentimens d'honneur, et de vertu, tous ceux qui en
prennent. Mais c'est assez de cette matiere, reprenons un
peu nostre discours. Si bien donc, cher Gusman, que Done
Elvire ta Maistresse, surprise de nostre dpart, s'est mise
en Campagne aprs nous ; et son coeur, que mon Maistre a
sceu toucher trop fortement, n'a p vivre, dis-tu, sans le
venir chercher icy ? veux-tu qu'entre-nous je te dise ma
pense ; j'ay peur qu'elle ne soit mal paye de son amour,
que son voyage en cette Ville proise peu de fruit, et que
vous eussiez autant gagn ne bouger de l.
GUSMAN.
Et la raison encore, dy moy, je te prie, Sganarelle, qui
peut t'inspirer une peur d'un si mauvais augure ? ton
maistre t'a-t-il ouvert son coeur l-dessus, et t'a t'il dit qu'il
eust pour nous quelque froideur qui l'ait oblig partir ?
SGANARELLE.
Non pas, mais, veu de pas, je connois peu prs le
train des choses, et sans qu'il m'ait encore rien dit, je
gagerois presque que l'affaire va-l. Je pourrois peut-estre
me tromper, mais enfin, sur de tels sujets, l'experience m'a
p donner quelques lumieres.
GUSMAN.
Quoy, ce dpart si peu prveu, seroit une infidelit de
D. Juan ? il pourroit faire cette injure aux chastes feux de
D. Elvire ?
SGANARELLE.
Non, c'est qu'il est jeune encore, et qu'il n'a pas le courage.
GUSMAN.
Un homme de sa qualit feroit une action si lche ?
SGANARELLE.
Eh oy ; sa qualit ! la raison en est belle, et c'est par l
qu'il s'empescheroit des choses.
GUSMAN.
Mais les saints noeuds mariage le tiennent engag.
SGANARELLE.
Eh ! mon pauvre Gusman, mon amy, tu ne sais pas
encore, croy moy, quel homme est D. Juan.
GUSMAN.
Je ne say pas de vray quel homme il peut estre, s'il
faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends
point, comme aprs tant d'amour, et tant d'impatience
tmoigne, tant d'hommages pressants, de voeux, de sopirs,
et de larmes ; tant de lettres passionnes, de protestations
ardentes, et de sermens reterez ; tant de transports,
enfin, et tant d'emportemens qu'il a fait parotre,
jusqu' forcer dans sa passion l'obstacle sacr d'un Convent,
pour mettre D. Elvire en sa puissance ; je ne comprends
pas, dis-je, comme aprs tout cela il auroit le coeur
de pouvoir manquer sa parole.
SGANARELLE.
Je n'ay pas grande peine le comprendre moy, et si tu
connoissois le pelerin, tu trouverois la chose assez facile
pour luy. Je ne dis pas qu'il ait chang de sentimens pour
D. Elvire, je n'en ay point de certitude encore ; tu sais
que par son ordre je partis avant luy, et depuis son arrive
il ne m'a point entretenu, mais par precaution, je t'apprens
(inter nos) que tu vois en D. Juan mon Maistre, le
plus grand scelerat que la terre ait jamais port, un enrag,
un chien, un Diable, un Turc, un Heretique, qui ne
croit ny Ciel, ny Enfer, ny loup-garou, qui passe cette vie
en veritable beste-brute, un pourceau d'Epicure, un vray
Sardanapale, qui ferme l'oreille toutes les remontrances
[chrestiennes] qu'on luy peut faire, et traite de billevezes
tout ce que nous croyons. Tu me dis qu'il a pous ta
Matresse, croy qu'il auroit plus fait pour sa passion, et
qu'avec elle il auroit encore pous toy, son chien, et son
chat. Un Mariage ne luy cote rien contracter, il ne se
sert point d'autres pieges pour attraper les belles, et c'est
un pouseur toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise,
Pasane, il ne trouve rien de trop chaud, ny de trop
froid pour luy ; et si je te disois le nom de toutes celles qu'il
a pouses en divers lieux, ce seroit un chapitre rer
jusques au soir. Tu demeures surpris, et changes de couleur
ce discours ; ce n'est-l qu'une bauche personnage,
et pour en achever le portrait, il faudroit bien d'autres
coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux Ciel
l'accable quelque jour : qu'il me faudroit bien mieux
d'estre au diable, que d'estre luy, et qu'il me fait voir
tant d'horreurs, que je souhaiterois qu'il fust dja je ne
say o ; mais un grand Seigneur mchant homme est une
terrible chose ; il faut que je luy sois fidele en dpit que
j'en aye, la crainte en moy fait l'office zele, bride mes
sentimens, et me reit d'applaudir bien souvent ce que
mon ame deteste. Le voila qui vient se promener dans ce
Palais, separons-nous ; coute, au moins, je t'ay fait cette
confidence avec franchise, et cela m'est sorty un peu bien
viste de la bouche ; mais s'il faloit qu'il en vinst quelque
chose ses oreilles, je dirois hautement que tu aurois
menty.
SCNE II - D. JUAN, SGANARELLE.
D. JUAN.
Quel homme te parloit l, il a bien de l'air ce me semble
bon Gusman de D. Elvire ?
SGANARELLE.
C'est quelque chose aussi peu prs de cela.
D. JUAN.
Quoy, c'est luy ?
SGANARELLE.
Luy-mesme.
D. JUAN.
Et depuis quand est-il en cette Ville ?
SGANARELLE.
D'hier au soir.
D. JUAN.
Et quel sujet l'ameine ?
SGANARELLE.
Je crois que vous jugez assez ce qui le peut inquieter.
D. JUAN.
Nostre dpart, sans doute ?
SGANARELLE.
Le bon homme en est tout mortifi, et m'en demandoit
le sujet.
D. JUAN.
Et quelle rponse as-tu faite ?
SGANARELLE.
Que vous ne m'en aviez rien dit.
D. JUAN.
Mais encore, quelle est ta pense l-dessus, que t'imagines-tu
de cette affaire ?
SGANARELLE.
Moy, je croy sans vous faire tort, que vous avez quelque
nouvel amour en teste.
D. JUAN.
Tu le crois ?
SGANARELLE.
Oy.
D. JUAN.
Ma foy, tu ne te trompes pas, et je dois t'avoer qu'un
autre objet a chass Elvire de ma pense.
SGANARELLE.
Eh, mon Dieu, je say mon Dom Juan, sur le bout
doigt, et connois vostre coeur pour le plus grand coureur
monde, il se plaist se promener de liens en liens, et
n'aime guere demeurer en place.
D. JUAN.
Et ne trouves-tu pas, dy moy, que j'ay raison d'en user
de la sorte ?
SGANARELLE.
Eh, Monsieur.
D. JUAN.
Quoy ? parle.
SGANARELLE.
Assurement que vous avez raison, si vous le voulez, on
ne peut pas aller l contre ; mais si vous ne le vouliez pas,
ce seroit peut-estre une autre affaire.
D. JUAN.
Et bien, je te donne la libert de parler, et de me dire
tes sentimens.
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[extrait 1 : Comme c'est curieux!]
Mme et M. Martin s'assoient l'un en face de l'autre, sans se parler. Ils se sourient, avec timidité.
M. Martin, d'une voix traînante, monotone, un peu chantante, nullement nuancée. - Mes excuses, Madame, mais il me semble, si je ne me trompe, que je vous ai déjà rencontrée quelque part.
Mme Martin - A moi aussi, Monsieur, il me semble que je vous ai déjà rencontré quelque part.
M. Martin - Ne vous aurais-je pas déjà aperçue, Madame, à Manchester, par hasard ?
Mme Martin - C'est très possible ! Moi, je suis originaire de la ville de Manchester ! Mais je ne me souviens pas très bien, Monsieur, je ne pourrais pas dire si je vous y ai aperçu ou non !
M. Martin - Mon Dieu, comme c'est curieux ! Moi aussi je suis originaire de la ville de Manchester, Madame !
Mme Martin - Comme c'est curieux !
M. Martin - Comme c'est curieux !... Seulement moi, Madame, j'ai quitté la ville de Manchester il y a cinq semaines environ.
Mme Martin - Comme c'est curieux ! Quelle bizarre coïncidence ! Moi aussi, Monsieur, j'ai quitté la ville de Manchester il y a cinq semaines environ.
M. Martin - J'ai pris le train d'une demie après huit le matin, qui arrive à Londres un quart avant cinq, Madame.
Mme Martin - Comme c'est curieux ! Comme c'est bizarre! et quelle coïncidence ! J'ai pris le même train, Monsieur, moi aussi !
M. Martin - Mon Dieu, comme c'est curieux! Peut-être bien alors, Madame, que je vous ai vue dans le train?
Mme Martin - C'est bien possible, ce n'est pas exclu, c'est plausible et, après tout, pourquoi pas ! Mais je n'en ai aucun souvenir, Monsieur.
M. Martin - Je voyageais en deuxième classe, Madame. Il n'y a pas de deuxième classe en Angleterre, mais je voyage quand même en deuxième classe.
Mme Martin - Comme c'est bizarre! Que c'est curieux! et quelle coïncidence! Moi aussi, Monsieur, je voyageais en deuxième classe.
M. Martin - Comme c'est curieux! Nous nous sommes peut-être bien rencontrés en deuxième classe, chère Madame.
Mme Martin - La chose est bien possible et ce n'est pas tout exclu. Mais je ne m'en souviens pas très bien, cher Monsieur !
M. Martin - Ma place était dans le wagon numéro huit, sixième compartiment, Madame !
Mme Martin - Comme c'est curieux! ma place aussi était dans le wagon numéro huit, sixième compartiment, cher Monsieur !
M. Martin - Comme c'est curieux et quelle coïncidence bizarre ! Peut-être nous sommes-nous rencontrés dans le sixième compartiment, chère Madame ?
Mme Martin - C'est bien possible, mais je ne m'en souviens pas, cher Monsieur !
M. Martin - A vrai dire, chère Madame, moi non plus je ne m'en souviens pas, mais il est possible que nous nous soyons aperçus là, et si j'y pense bien, la chose me semble même très possible.
Mme Martin - Oh ! Vraiment, bien sûr, vraiment, Monsieur !
M. Martin - Comme c'est curieux !... J'avais la place numéro trois, près de la fenêtre, chère Madame.
Mme Martin - Oh, mon Dieu, comme c'est curieux et comme c'est bizarre, j'avais la place numéro six, près de la fenêtre en face de vous, cher Monsieur.
M. Martin - Oh, mon Dieu, comme c'est curieux et quelle coïncidence !... Nous étions donc vis-à-vis, chère Madame ! C'est là que nous avons dû nous voir !
Mme Martin - Comme c'est curieux ! C'est possible mais je ne m'en souviens pas, Monsieur !
M. Martin - A vrai dire, chère Madame, moi non plus je ne m'en souviens pas. Cependant, il est très possible que nous nous soyons vus à cette occasion.
Mme Martin - C'est vrai, mais je n'en suis pas sûre tout, Monsieur.
M. Martin - Ce n'était pas vous, chère Madame, la dame qui m'avait prié de mettre sa valise dans le filet et qui ensuite m'a remercié et m'a permis de fumer ?
Mme Martin - Mais si, ça devait être moi, Monsieur! Comme c'est curieux, comme c'est curieux, et quelle coïncidence !
M. Martin - Comme c'est curieux, comme c'est bizarre, quelle coïncidence ! Eh bien alors, alors, nous nous sommes peut-être connus à ce moment-là, Madame ?
Mme Martin - Comme c'est curieux et quelle coïncidence ! C'est bien possible, cher Monsieur! Cependant, je ne crois pas m'en souvenir.
M. Martin - Moi non plus, Madame.
Un moment de silence. La penle sonne 2-1.
M. Martin - Depuis que je suis arrivé à Londres, j'habite rue Bromfield, chère Madame.
Mme Martin - Comme c'est curieux, comme c'est bizarre ! moi aussi, depuis mon arrivée à Londres j'habite rue Bromfield, cher Monsieur.
M. Martin - Comme c'est curieux, mais alors, mais alors, nous nous sommes peut-être rencontrés rue Bromfield, chère Madame.
Mme Martin - Comme c'est curieux, comme c'est bizarre ! C'est bien possible après tout ! Mais je ne m'en souviens pas, cher Monsieur.
M. Martin - Je demeure au numéro dix-neuf, chère Madame.
Mme Martin - Comme c'est curieux, moi aussi j'habite au numéro dix-neuf, cher Monsieur.
M. Martin - Mais alors, mais alors, mais alors, mais alors, mais alors, nous nous sommes peut-être vus dans cette maison, chère Madame ?
Mme Martin - C'est bien possible, mais je ne m'en souviens pas, cher Monsieur.
M. Martin - Mon appartement est au cinquième étage, c'est le numéro huit, chère Madame.
Mme Martin - Comme c'est curieux, mon Dieu, comme c'est bizarre ! et quelle coïncidence! moi aussi j'habite au cinquième étage, dans l'appartement numéro huit, cher Monsieur.
M. Martin - Comme c'est curieux, comme c'est curieux, comme c'est curieux et quelle coïncidence ! Vous savez, dans ma chambre à coucher j'ai un lit. Mon lit est couvert d'un édredon vert. Cette chambre, avec ce lit et son édredon vert, se trouve au fond corridor, entre les water et la bibliothèque, chère Madame !
Mme Martin - Quelle coïncidence, ah mon Dieu, quelle coïncidence ! Ma chambre à coucher a elle aussi un lit avec un édredon vert et se trouve au fond corridor, entre les water, cher Monsieur, et la bibliothèque !
M. Martin - Comme c'est bizarre, curieux, étrange! alors, Madame, nous habitons dans la même chambre et nous dormons dans le même lit, chère Madame. C'est peut-être là que nous nous sommes rencontrés !
Mme Martin - Comme c'est curieux et quelle coïncidence! C'est bien possible que nous nous y soyons rencontrés, et peut-être même la nuit dernière. Mais je ne m'en souviens pas, cher Monsieur.
M. Martin - J'ai une petite fille, ma petite fille, elle habite avec moi, chère Madame. Elle a deux ans, elle est blonde, elle a un oeil blanc et un oeil rouge, elle est très jolie, elle s'appelle Alice, chère Madame.
Mme Martin - Quelle bizarre coïncidence! Moi aussi j'ai une petite fille, elle a deux ans, un oeil blanc et un oeil rouge, elle est très jolie et s'appelle aussi Alice, cher Monsieur!
M. Martin, même voix traînante, monotone. - Comme c'est curieux et quelle coïncidence! et bizarre! C'est peut-être la même, chère Madame!
Mme Martin - Comme c'est curieux! C'est bien possible, cher Monsieur.
Un assez long moment de silence... La penle sonne vingt-neuf fois.
M. Martin, après avoir longuement réfléchi, se lève lentement et, sans se presser, se dirige vers Mme Martin qui, surprise par l’air solennel de M. Martin, s'est levée, elle aussi, tout doucement; M. Martin a la même voix rare, monotone, vaguement chantante. - Alors, chère Madame, je crois qu'il n'y a pas de doute, nous nous sommes déjà vus et vous êtes ma propre épouse... Élisabeth, je t'ai retrouvée !
Mme Martin s'approche de M. Martin sans se presser. Ils s'embrassent sans expression. La penle sonne une fois, très fort. Le coup de penle doit être si fort qu'il doit faire sursauter les spectateurs. Les époux Martin ne l'entendent pas.
Mme Martin - Donald, c'est toi, darling !
Ils s'assoient dans le même fauteuil, se tiennent embrassés et s'endorment. La penle sonne encore plusieurs fois.
La Cantatrice chauve, Scène IV
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现成的估计没复有 反正我们没找制到
这个还是自己准备吧 改编一些童话故事 或小品等 可穿插一些搞笑元素啊
时长不够时可以当中穿插一段广告 也会有亮点
自己动手的才好 编剧时大家分工互动讨论的过程将是你们以后难忘的快乐片段
也可以学到很多东西
如果是现成的 你们就会忽略很多时态或语法方面的东西 而只是照着背诵了
我们当初为编排甚至熬夜到晚上一点
相信自己的潜力 祝你们成功~